Des Principes de Développement

10 principes de développement personnel pour améliorer votre vie

Comment pouvons-nous apprendre à mieux vivre?

Comment pouvons-nous éviter les difficultés?

Comment augmenter notre bien-être?

Comment améliorer nos relations avec les autres?

Voici autant de questions qui se situent à la base de toute tentative d’amélioration de soi.

Mon blogue en entier est dédié au développement personnel, sous toutes ses formes.

Je vous invite donc à découvrir les principes que je considère les plus importants pour améliorer votre vie.


1. Se libérer des pensées indésirables qui nous font souffrir

De nombreuses personnes souffrent en silence, et c’est la raison pour laquelle je fais de la libération des pensées indésirables le premier principe de développement personnel.

En effet, ces personnes sont aux prises avec des pensées qui les font souffrir, des pensées qui reviennent sans cesse et qui portent sur des sujets qui peuvent être très désagréables et parfois même dérangeants.

Nul besoin de préciser qu’une telle expérience a de quoi semer le doute et porte à se remettre en question, pour de mauvaises raisons…

Il n’est pas surprenant que ces contenus, dans notre esprit, puissent être source de souffrances, petites et grandes.

Et ces pensées peuvent devenir obsessionnelles à mesure que nous les combattons et elles finissent par emplir notre quotidien d’émotions négatives.

Dans ce contexte, il est difficile de se consacrer à son développement personnel.

Pourtant, il est possible de comprendre le processus à travers lequel ces pensées reviennent sans cesse pour nous empoisonner la vie, et faire marche arrière pour leur permettre de libérer notre esprit.

Cela a pour résultat de faire diminuer l’anxiété, la souffrance, et cela crée un état propice pour améliorer notre vie.

Si vous êtes l’une de ces personnes qui souffre en silence de telles pensées, je vous invite à lire cet article détaillé qui vous expliquera leur fonctionnement et comment vous en libérer.

2. Cultiver le détachement

Le bouddhisme nous apprend à vouloir d’abord ce que nous avons, à nous en contenter.

Sans devenir bouddhiste, avec le détachement et le lâcher prise, si nous désirons acquérir quoi que ce soit, nous pouvons d’abord abandonner l’attachement que nous y accordons.

Cela paraît paradoxal: nous combinons en même temps l’intention d’obtenir ce que nous désirons et le détachement de le perdre.

C’est que nous sommes toujours attachés à ce que les choses représentent pour nous.

Ainsi, le détachement allège la conscience et nourrit la liberté. Nous pouvons tout obtenir, nous pouvons tout perdre.

Cela nous aide à nous détacher et à constater combien le bonheur réside surtout en nous-mêmes.

⇒ Consultez mon article complet sur le lâcher prise

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3. Nos croyances forgent notre estime de soi

Ce que nous pensons à notre sujet devient absolument véridique pour nous-mêmes, même si c’est absolument faux !

En conséquence, chacun de nous avons une responsabilité sur ce que nous vivons, le meilleur comme le pire.

Puisque nous avons un contrôle sur nos pensées et que nos pensées construisent nos expériences de vie et nos émotions, nous pouvons changer notre manière de penser et de parler pour créer de nouvelles expériences, plus constructives.

Par exemple, vous pouvez vous dire « Tout le monde peut toujours m’aider » et non « Les autres sont là pour profiter de moi. »

Chacune de ces croyances généreront des expériences et des émotions fort différentes. Et ce que nous croyons devient vrai pour nous-mêmes…

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4. Trouver sa voie et ses objectifs de vie

Chaque personne peut trouver sa voie et des objectifs à réaliser dans sa vie.

Chacun possède au moins un talent unique et une manière personnelle de l’exprimer.

Chaque personne possède toujours des capacités qui lui permettent de réaliser certaines choses mieux que les autres.

Mais pour chaque talent, il existe aussi des besoins uniques.

Et lorsque ces besoins correspondent à l’expression créative de votre talent, c’est ce qui fait naître l’étincelle qui donne du sens à votre vie.

Un but fondamental consiste donc à découvrir qui nous sommes réellement.

Il faut aussi exprimer son talent le plus souvent possible, lorsqu’on l’a trouvé, et diriger son expression pour servir aussi (et d’abord) les autres.

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5. Nous possédons tous une valeur fondamentale

Nous possédons tous, également, une valeur intrinsèque égale que personne ne peut nous retirer.

Malheureusement, nous croyons rarement en cette valeur fondamentale…

Par exemple, la personne qui sera convaincue que personne ne peut l’apprécier vivra plus d’expériences de rejet.

Le but est donc de laisser tomber les croyances destructrices et de voir combien nous sommes absolument aimables, ce qui nous aidera à porter un regard empli de bienveillance autour de nous.

Avec une telle vision de la vie, vous constaterez que les personnes qui vous apprécient déjà vous aimerons davantage et vous exprimerez votre amour plus facilement aux autres.

6. Le don, prérequis à l’abondance

Le don accompagne toujours la possibilité de recevoir, car les relations humaines fonctionnent selon une dynamique de réciprocité.

Ainsi, puisque les relations sont un état d’échange continuel avec les autres, le fait de cesser d’exprimer de l’ouverture et de l’altruisme équivaut à se préparer pour les conflits et la solitude.

C’est la raison pour laquelle le « don » est aussi essentiel: il favorise la continuité de cet échange et nous met dans les conditions les plus favorables pour recevoir.

Plus nous donnons et plus nous recevons.

Et je ne parle pas ici de la fameuse (et fumeuse) « loi d’attraction ».

Je parle de nourrir la coopération qui a construit les bases des civilisations humaines depuis la nuit des temps.

Pour améliorer ce domaine de votre vie, vous pouvez prendre la décision suivante: à chaque fois que vous entrerez en relation avec quelqu’un, donnez-lui quelque chose.

Ce don n’a pas à être matériel.

Les dons les plus précieux sont souvent immatériels, comme l’affection, l’attention, les compliments, la reconnaissance, les encouragements, donner de son temps, etc.

7. Mettre l’amour (au sens large) à la base de nos actions

Il est souvent difficile de mettre l’amour au centre de notre vie et de nos actions. Nous n’avons pas le temps, nous sommes trop débordés, trop stressés…

Pourtant, l’amour et la bienveillance envers nous-mêmes et envers les autres nous simplifierait bien la vie.

Par exemple, si nous essayons de contrôler les autres, nous gaspillons notre énergie.

Pour appliquer ce principe, il faut d’abord accepter, c’est-à-dire que nous pouvons nous engager envers les gens et les circonstances tels qu’ils se présentent à nous. Cette ouverture est une forme d’amour.

Une autre dimension importante de cet « amour » réside dans la responsabilité.

Cela signifie de ne blâmer personne pour ce qui nous arrive.

Puisque tous les problèmes contiennent des solutions et des opportunités, cette responsabilité nous aide à transformer favorablement chaque situation.

8. Nous avons tendance à reproduire l’environnement émotionnel que nous avons connu lorsque nous étions jeunes

Les influences de notre enfance nous aident à nous connaître.

Elles ne sont ni bonnes ni mauvaises.

Nous tendons à nous traiter comme nos parents l’ont fait et nous recréons souvent les types de relations que nous avons eues avec nos parents.

Nous nous critiquons si nos parents nous ont critiqués; nous gardons courage si nos parents nous ont encouragés.

Pour clarifier cette tendance dans votre vie, pensez à vos relations avec votre patron(ne), au travail, ou votre relation de couple, par exemple.

Si le résultat de cet examen est négatif, ne blâmez pas vos parents pour autant.

Ils ont fait de leur mieux et ne pouvaient vous enseigner ce qu’ils ignoraient eux-mêmes.

Faites preuve de compassion avec votre parents et demandez-leur plutôt de vous parler de leur enfance.

Ainsi, vous comprendrez mieux leurs croyances – même si elles sont éventuellement destructrices – et vous apprendrez à vous libérer de certaines peurs ou de pensées trop rigides.

9. Le plus grand pouvoir dont nous disposons est celui du moment présent

Toutes les expériences de notre vie découlent des moments que nous avons vécus à travers nos pensées et nos attitudes passés. Ces moments sont révolus.

Ce qui est important, maintenant, est de choisir ce que nous pensons, faisons et disons au présent, notamment à travers le lâcher prise et la pleine conscience.

Ce « pouvoir » vient justement du fait que notre présent contribue à façonner les événements que nous vivrons demain, la semaine prochaine, le mois prochain, et ainsi de suite.

Alors, est-ce que les pensées que vous avez en ce moment même sont négatives ou positives ?

Contribuent-elles à forger un avenir qui sera garant de satisfaction et de bien-être ?

Même si nous avons entretenu des pensées destructrices pendant longtemps, le passé n’a aucune prise sur notre vie.

Seul compte le présent et le potentiel de changement positif qu’il recèle !

10. La réalité à laquelle nous faisons face est constituée de nos pensées, et nous pouvons changer nos pensées…

Peu importe les problèmes et les difficultés que nous subirons dans notre vie, ils ne forment que les effets extérieurs de nos pensées et de notre vie intérieure.

Par exemple, l’autocritique qui conduit au manque d’estime de soi n’est qu’une pensée négative à notre propre sujet.

Lorsque vous vous dites « Je ne possède pas de valeur », cette pensée produit une cascade de conséquences, notamment des émotions négatives comme la tristesse et la colère.

De ce fait, si vous faites l’économie de ce genre de pensées, vous coupez court aux conséquences destructrices qui s’ensuivent habituellement.

En d’autres mots, si vous changez vos pensées pour le mieux, vos émotions suivront avec plaisir dans la même direction.

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Voici quelques clés pour résumer ce que nous venons de voir:

  • Écoutez et respectez la sagesse de votre corps qui s’exprime à travers le confort ou l’inconfort.
  • Chaque fois que vous réagissez à une situation, soyez à l’écoute de vous-même en vous posant cette question: « Comment est-ce que je me sens à propos de ce qui m’arrive ? »
  • Investissez dans le présent, car le présent est le seul véritable moment qui existe.
  • Acceptez ce qui vient dans votre vie et, surtout, ce que cela vous apprend. Car chaque événement se manifeste toujours comme il doit être.
  • Prenez du temps pour vous reposer dans le silence, pour avoir accès à ce dialogue intérieur avec vous-même. Car c’est dans le silence que vous pouvez le mieux vous connecter à la source de ce que vous êtes.
  • Abandonnez votre besoin d’être approuvé et reconnu des autres. Vous êtes les seuls juges de ce qui vaut la peine d’être vécu, car vous seuls pouvez découvrir l’infinie richesse qui se cache en vous.
  • Lorsque vous réagissez avec colère envers les autres ou les circonstances, prenez conscience qu’en réalité vous vous battez contre vous-même. Lorsque vous vous libérez de cette colère, vous vous libérez du poids et des dégâts qu’elle cause en vous.
  • Laissez tomber le fardeau du jugement et vous vivrez avec une légèreté nouvelle et salvatrice. Les jugements vous font définir les situations comme étant bonnes ou mauvaises, alors qu’elles doivent être comme elles sont, tout simplement. C’est une autre manière de lâcher prise.

11. Et un onzième principe en bonus: Ce que les valeurs anciennes des Bushmen du Kalahari peuvent nous apporter

En terminant, laissez-moi vous partager une perspective de développement personnel différente, bien qu’elle recoupe ce dont je viens de parler plus haut dans cet article.

Depuis des milliers d’années, les habitants de la région du Kalahari, dans le sud de l’Afrique, ont développé des valeurs et des modes vie sains et durables en harmonie avec l’environnement.

Environ 100 000 Bushmen, ou « hommes de la brousse », habitent la région du Kalahari.

Ils sont les premiers habitants de cette région depuis plus de 25 000 ans et regroupent plusieurs tribus ayant leur langue et leur mode de vie distincts mais qui partagent certaines valeurs profondes.

Laurens van der Post, un explorateur sud-africain, a passé de longs moments en compagnie de ces Bushmen.

Il a essayé de les comprendre et les a défendus lorsque les gouvernements les dépossédaient de leurs terres et bafouaient leurs droits.

Voici quelques-unes de leurs valeurs et de leurs pratiques de vie ancestrales que cet explorateur a observées et qui constituent autant de pistes pour enrichir notre quotidien.

Respecter ce que nous avons et nous en satisfaire

Même lors de l’arrivée des Européens au XVIIe siècle, il semble que, contrairement aux envahisseurs, les Bushmen ne se préoccupaient en aucune façon des possessions matérielles.

Ils ne possèdent rien, ne doivent rien à personne, mais partagent tout. Ce détachement vis-à-vis des biens matériels peut être inspirant dans notre monde qui y accorde autant d’importance…

L’amour des autres

Les Bushmen semblent également doués d’une grande générosité.

S’ils rencontrent des gens perdus dans la brousse, effrayés et affamés, ils s’empressent de leur fournir un abri et de la nourriture.

Ces indigènes ne cultivent pas d’agressivité et leurs traditions ni leurs légendes ne magnifient les guerres ni les conflits.

Les Bushmen sont particulièrement paisibles, cultivent des amitiés loyales et entretiennent de bonnes relations avec leurs voisins.

La communion avec la nature

Par-dessus tout, les habitants de la région du Kalahari vivent en harmonie avec leur environnement.

La nature fait partie intégrante de leur existence et ils la respectent profondément.

Les mères endorment leurs enfants en leur racontant des histoires d’animaux, d’oiseaux et d’arbres qui témoignent de leur amour pour leur « terre-mère ».

Ainsi, très jeunes, les enfants apprennent à utiliser avec respect les ressources que la nature leur offre et à ne jamais en abuser…

Un vieillard qui meurt, c’est comme une bibliothèque qui brûle. (Proverbe africain)

Pour aller plus loin